Discours Thierry San andres MAIRE DE SAINT BENOIT DE CARMAUX
La journée internationale de la paix fut établie par les Nations-Unies en 1981 et proclamée il y a trente trois ans, le 21 septembre 1982.Le Secrétaire-Général Ban Ki-Moon a dit que la paix est « un des besoins les plus pressant de l’humanité » et aussi « l’enjeu primordial des Nations Unies. »
Au programme mondial pour l’enfance, Un monde digne des enfants, les nations de la Terre, se sont engagés il y a dix ans à un plan en dix points pour l’enfance. La protection des enfants des horreurs de la guerre fut un élément clé de ce plan.
Malheureusement ce besoin est toujours présent.
De la Syrie en Somalie, de l’Afghanistan au Congo, les enfants victimes des conflits armés restent nombreux et nombreux aussi les orphelins et ceux traumatisés par la barbarie des guerres.
Tous les enfants ont besoin de paix : paix dans leur famille et paix dans le monde.
Ce droit de jouer, « le droit oublié », est pourtant fondamental aux enfants. Tout comme le travail est essentiel à l’homme, puisque c’est par le biais du travail accompli que nous nous définissons et que nous survivons, le jeu est lui aussi essentiel pour l’enfant. C’est par le jeu que l’enfant apprivoise son univers et la place qu’il y tient; c’est ainsi qu’il construit son identité, son estime-de-soi et le respect de notre dignité humaine égale et commune. Malheureusement, en l’absence de paix, les enfants ne jouent pas.
Suite à cette réflexion nous devons aussi individuellement nous investir dans l’action la meilleure et la plus pratique qui se porte à nous comme artisans de cette paix.